Se déplacer en Géorgie
Les routes géorgiennes traversent le Caucase et les paysages grandioses, mais la prudence est de mise lorsqu’on les emprunte. Les automobilistes, que l’on peut surnommer “pilotes”, s’en donnent à coeur joie et n’hésitent pas à rouler très vite et doubler dans tous les sens, en ne respectant que très peu le code de la route. Moins chaotique que dans d’autres pays d’Asie, le trafic reste dense dans les grandes villes, mais devient très faible dans les montagnes et campagnes. Les grands axes sont bien entretenus et plaisants, les routes secondaires sont plus abîmées, les travaux sont nombreux, les arrêts fréquents et les animaux aiment les utiliser, l’élevage en clôture n’existant pas en Géorgie. Dans ce cas quels sont les moyens de se déplacer en Géorgie ? Petite vue d’ensemble ci-dessous.
La voiture est très présente sur l’asphalte géorgien. Le transport en Géorgie peut-être compliqué vu l’état des routes et la voiture reste une valeur sûre pour les locaux. Si c’est celui que vous choisissez, deux options s’offrent à vous : avec ou sans chauffeur.
Vous avez la possibilité de louer une voiture sur place et de déambuler sur les routes du pays comme bon vous semble. Comme dit plus haut, elles peuvent être en mauvais état et les locaux peu responsables, avec une conduite très sportive, mais en faisant preuve de prudence et d’attention, il est possible de conduire en Géorgie. De nombreux sites, monuments, villes et villages peuvent être atteint avec une voiture de type berline, mais il est tout de même plus agréable et recommandé d’avoir recours à un 4x4, surtout lorsque l’on s’aventure dans les montagnes. À noter que certaines routes deviennent inaccessibles vers la fin de l’automne et jusqu’au printemps. Il est toujours préférable de se renseigner sur l’état des routes en amont afin d’éviter au maximum les mauvaises surprises.
Pour un voyage plus simple, plus confortable, sans stress ni soucis d’assurance, vous pouvez choisir de bénéficier des services d’un chauffeur. Que ce soit par voiture, van ou bus, les chauffeurs permettent de se déplacer en Géorgie en toute tranquillité, vous permettant de garder une grande flexibilité. Certainement l’option la plus pratique pour découvrir le pays et ses régions reculées. Passer du temps avec votre chauffeur c’est aussi apprendre à connaître un géorgien et partager de véritables moments authentiques avec un local !
Terre de montagnes, de vignes, et de paysages sublimes, la Géorgie peut aussi se faire à pied. L’expérience est alors différente, plus proche de la nature, plus sauvage, plus durable. Les treks et randonnées sont nombreux, que ce soit à la journée sur plusieurs jours, dans les montagnes de la Svanétie ou dans les vignes de la belle Kakhétie. Si l’été est plus doux, rendant accessible plus de sentiers, il est possible de randonner dans le pays en toute saison, les paysages se métamorphosant au fil de l’année, laissant place à une Géorgie différente à chaque fois.
De prime abord difficile d’accès aux cyclistes, le pays se révèle être un petit paradis pour ceux qui se lancent dans l’aventure de la Géorgie à vélo. Il n’est donc pas rare de croiser des cyclistes traversant les pays du Caucase, décrivant la beauté des paysages, intensifiée par le sentiment de liberté extrême d’un tel voyage. Une expérience à la fois sportive et humaine, sur des sentiers parfois impraticables avec un moteur, qui peut vous amener sur les hauteurs de la resplendissante Kazbegi ou encore au milieu des vignes de la Kakhétie
Chevauchez dans les montagnes du Caucase pour découvrir de manière insolite et hors du commun les décors féeriques de la Géorgie. Partez notamment en Touchétie, contrée lointaine et intacte du pays, prête à accueillir les cavaliers en été, la région étant inaccessible le reste du temps. Une expédition pleine d’aventures, au coeur d’une nature préservée et spectaculaire, au plus proche des montagnards chaleureux et des chevaux vigoureux. Une façon insolite de se déplacer en Géorgie, qui est aussi l’une des plus extraordinaires.
Le transport en commun en Géorgie peut-être une option intéressante lorsque l’on souhaite voyager avec un petit budget. Si l’on sort de Tbilissi, qui possède un bon réseau de bus et un métro, c’est plus limité dans le reste du pays. Les trains sont peu nombreux et les avions peu attirants sur ce petit territoire. Se déplacer en Géorgie via les transports en commun demande donc de la patience et de la bonne volonté, mais est tout à fait faisable.
En dehors des villes, les bus laissent le champs libre au célèbres marshrutka, sortes de minibus, camionnettes ou minivan locaux essentiellement de couleur jaune et qui permettent de se déplacer dans tout le pays, même dans les villages de montagnes. Bon marché, elles sont relativement confortables et ont des horaires fixes au départ des gares routières pour ensuite sillonner les alentours. Il suffit de faire un signe de la main pour les stopper si vous en croisez, et si vous partez de la gare vous pouvez y acheter le billet directement.
Les taxis collectifs sont des minibus ou parfois des voitures, partant depuis et vers Tbilissi et desservant les autres grandes villes du pays et les sites d'intérêts. Ils sont souvent en très bon état, et attendent d’être plein avant de partir, certaines destinations disposent même de plusieurs voyages durant la journée. Il est possible de réserver certains trajets à la gare routière, par internet ou par téléphone. Cela peut-être un moyen intéressant de se déplacer en Géorgie depuis Tbilissi.
Les lignes de trains sont rares, la principale reliant Tbilissi à Batoumi en 6 heures, en passant par Gori et Koutaïssi, peut-être intéressante. La ligne entre Bordjomi et Bakouriani est connue pour ses paysages scéniques.
Utiliser un vol interne en Géorgie n’a pas beaucoup de sens, le pays étant peu étendu, les aéroports plutôt rares et la nature trop belle pour subir cela. Et même si le vol depuis Tbilissi vers Mestia pourrait valoir le coup, il est souvent annulé en raison de la météo.
Voyager en taxi pour découvrir la Géorgie n’est pas une solution envisageable car bien trop chère et peu adéquate. En revanche c’est une alternative, bien que non idéale, pour se déplacer dans les grandes villes telles que Koutaïssi ou Batoumi. Mais c’est surtout au sein de la ville de Tbilissi que cela peut-être utile, si jamais le bus vous semble trop lent et le métro pas assez précis.